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Photo du rédacteurCentre culturel de Colfontaine

EGLISE NOTRE-DAME DE WASMES.

Dernière mise à jour : 12 nov.



Au XIème siècle, alors que Wasmes n’était encore qu’une propriété rurale, (…) il existait un autel dédié à la Sainte Vierge situé sur le penchant d’une colline.(…) l’église de Wasmes est certes l’une des plus anciennes de la région et si l’actuel édifice date de 1606, le sanctuaire existant à cet endroit a été bâti il y a plusieurs siècles.(…).Cet édifice a été classé en 1960, en raison de sa valeur historique.Le bâtiment avait une architecture très hétéroclite et surtout curieuse. Le chœur était un vestige du style gothique remarquable par la finesse de ses lignes (…) L’église de Wasmes a subi de nombreuses modifications, soit suite aux guerres ou aux incendies. La statue de la Sainte-Vierge, qui fut sauvée de justesse lors de l’incendie du 22 février 1986, mesure 85 centimètre, a été taillée dans un bloc de chêne et est sculptée à la façon des statues de plâtre anciennes (…). Le 26 septembre 1989, l’édifice religieux fut déclassé, sauf la tour, et l’architecte Michel Dessart réalisa les plans. Enfin, le 28 mai 1995 eut lieu la consécration de la nouvelle église en présence de Mgr Huard. (…)


DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 79 à 80.



D'autres articles concernant l'église de Notre-Dame.

L'église de Notre-Dame de Wasmes

Vestiges de l'église gothique.

La chapelle primitive de Notre-Dame de Wasmes était établie sur le versant d'une colline. Le 7 juin 1342, elle s'agrandit de la chapellenie de Sainte Catherine. Au dos d'un chirographe daté de Quaregnon le 13 septembre 1390 nous trouvons « chis escrifs est le caplain de la capleni Sainte Katerine de l'église de Wammes ». Dans la suite, elle fit place à une église dont il reste quelques souvenirs : deux pinacles gothiques (partie la plus élevée de la voûte) placés de chaque côté de l'autel de la Sainte Vierge, presque à la hauteur de la voûte ; et deux pierres tumulaires. L'une de ces pierres est encastrée dans la muraille de la chapelle de la Sainte Vierge ; elle offre une niche peu profonde, plus large que haute, dans laquelle se trouvent en relief dix personnages : on y remarque un évêque portant la mitre et la crosse et la Sainte Vierge présentant l'enfant Jésus. (…)

L'autre pierre tumulaire est scellée dans la muraille d'entrée de la nef de la Sainte Vierge, et offre aussi une niche peu profonde, plus large que haute. Elle contient en relief la Sainte Vierge sur son lit de mort entourée des Apôtres et des saintes femmes. (…) Cette pierre ne porte plus d'inscription.

Enfin, il reste de l'église ogivale : la cuve baptismale et son piédestal hexagonal, orné d'une couronne de feuilles bien ciselées. Ces fonts sont considérés comme un travail de maîtrise du XVIème siècle.(…)

L'EGLISE ACTUELLE.

Dans son « Wasmes dans les temps passés » Monsieur l'avocat DELACROIX nous en donne la description d'après l'abbé Petit.

L'église actuelle a trois nefs. Elle mesure dans son oeuvre, depuis la porte principale jusqu'au chevet du choeur, 33 m. 50, (…)

Le choeur est en style ogival et à pans coupés, ayant de chaque côté deux fenêtres ogivales qui ont autrefois été garnies de meneaux. À l'extérieur, elles sont entourées d'une archivolte (moulure à la tête d'une arcade) aussi bien que celle du chevet qui est masquée.

Le choeur est orné d'une corniche en bois ; aux angles du chevet, et en avant des fenêtres se trouvent des modilIons (petite console) sur lesquels reposent les arceaux de la voûte.

Tandis qu'aux angles des pans, c'est un sommier transversal au milieu duquel s'élève un support. (…)

À l'entrée du choeur, à droite, se trouve la porte de la sacristie et en face était celle de la chapelle de la Sainte Vierge. (…)

Deux pilastres aux chapiteaux romans, appuyés l'un contre la tour et l'autre contre le mur de la chapelle de la Sainte Vierge, soutiennent un arc de triomphe ogival. Le fond de la chapelle de la Vierge est carré ; la voûte est en ogive, ayant des arêtes et des nervures. La fenêtre qui éclaire la chapelle est aussi ogivale ; elle est un peu plus petite que toutes les autres fenêtres de l'église.

Cette chapelle et le choeur datent probablement du commencement du XVIème siècle. (…)

Les cloches.

En 1518, Dom Quentin Benoît, 44ème abbé de Saint-Ghislain (1494-1528), baptisa les cloches de Wasmes qui passaient pour les plus belles et les plus grosses des villages du Hainaut.(…) Dans I' « Histoire admirable de Notre Dame de Wasmes » écrite en 1771 par G. de Boussu, l'auteur nous dit que « les cloches sont au nombre de QUATRE dont la plus grosse est une des plus belles du pays ». Dans son histoire du Sanctuaire de Notre-Dame, L. DELACROIX nous dit que lors des fêtes jubilaires du 800me anniversaire (1895) , l'évêque de Tournay, Monseigneur Du Roussaux, la comparait à un bourdon de cathédrale. En 1944, les allemands l'ont volée : elle datait de 1816, pesait 2700 kgs et mesurait 1 m. 35 de diamètre !

Remarquable de sonorité, elle envoyait ses notes graves dans tout le Borinage. (…)

La petite cloche, la seule qui reste, date de 1841. Elle mesure 65 cm. de diamètre (…) Les chevalets de suspension de la troisième cloche, qui formait carillon, existent toujours. (…)

La Vierge de Wasmes.

On y porte en grande vénération une statue de la Vierge, tenant l'Enfant Jésus dans ses bras. Elle a été taillée et sculptée dans un bloc de chêne : elle mesure quatre-vingt- cinq centimètres de haut. La Vierge, coiffée d'un chaperon, coiffure du moyen âge, les cheveux discrètement ramenés sur les épaules, porte l'Enfant Jésus sur le bras droit : il tient en main une grappe de raisins. Elle semble dater du XVIème siècle. Elle n'a été habillée qu'à la fin du XVIIème siècle, sous l'influence de la mode espagnole. (…)

DUMORTIER, Georges – "L'église Notre-Dame de Wasmes." –"Gilles de Chin et le dragon. Légende et vérité".

Le sanctuaire de Notre-Dame de Wasmes

(…)

La chapelle de Notre-Dame de Wasmes était bâtie sur le versant d'une colline. Dans la suite, elle fit place à une église dont il reste quelques souvenirs : deux pinacles gothiques placés de chaque côté de l'autel de la Sainte-Vierge presqu'à la hauteur de la voûte : deux pierres tumulaires. L'une de ces pierres est encastrée dans la muraille de la chapelle de la Sainte-Vierge ; elle offre une niche peu profonde, plus large que, haute, dans laquelle se trouvent en relief dix personnages (…)

La statue de la Sainte-Vierge qui mesure' quatre-vingt-cinq centimètres de hauteur, a été taillée dans un bloc de chêne et est sculptée à la façon des, statues de plâtre de notre temps. La Sainte-Vierge, coiffée d'un chaperon, coiffure du moyen-âge, les cheveux discrètement amenés sur les épaules comme aux mêmes temps, porte sur le bras droit l'enfant Jésus qui tient en mains une grappe de raisin. (…)

M. Petit, auteur d'une notice sur le village de Wasmes et sa procession en 1869 écrivait qu'il y avait à Wasmes peu de temps avant lui, deux tableaux représentant l'un Gilles de Chin armé, vêtu de sa cotte d'armes et en lutte avec le dragon ; l'autre, Gilles priant à genoux devant Notre-Dame de Wasmes. Il est question de ces tableaux dans un manuscrit de 1572.

Une tradition populaire prétend que ce fut devant la même statue de Notre-Dame de Wasmes que l'on vénère aujourd'hui, que Gilles de Chin, seigneur de Berlaimont et de Wasmes, fit sa prière avant d'aller combattre le monstre qui désolait le pays. C'est à ce pieux serviteur de la Sainte-Vierge que tous les auteurs ont attribué la dévotion qui, depuis ce temps, s'est continuée envers cette divine Mère, dans l'église de Wasmes. (…)

DELACROIX, Léonard – "Wasmes dans les temps passés. Histoire de Gilles de Chin et du dragon. Son sanctuaire de Notre-Dame". – Wasmes, imprimerie de Fulgence.


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