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Charbonnage de Warquignies.

  • Photo du rédacteur: Centre culturel de Colfontaine
    Centre culturel de Colfontaine
  • 2 déc. 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Les charbonnages du Petit et du Grand Tas.



CHARBONNAGES ET TERRILS VOISINS.


Si les puits de ces divers sites s’enfoncent à la verticale de leur implantation sur le territoire de communes voisines, leurs galeries progressaient au gré des veines et en partie sous le territoire de notre entité. De plus, les divers accidents y survenus prélevèrent un lourd tribut chez les nombreux ouvriers mineurs issus de nos corons


Le plus proche : le charbonnage et le terril de La Boule (Quaregnon)

Tellement proches que si le site minier flirtait avec la limite sud de Quaregnon, le terril a toujours un pied sur le territoire de Colfontaine. Le charbonnage est fermé depuis 1923.


Le 4 mars 1887 à 19h30 : une formidable explosion due à un « coup de poussières » y tua 113 mineurs ! A Quaregnon, Pâturages et Wasmes, les cloches sonnent le glas. On signale que, dans la rue St Michel, à Pâturages, sur 16 maisons, il y en a 14 dans lesquelles on pleure des morts. (E. Laurent)



Le charbonnage et les terrils du Fief de Lambrechies


Ce site était situé à l’intersection des communes de Quaregnon, Frameries et Pâturages.


Le 15 mai 1934, un coup de grisou se déclenche à 821 mètres. Les sauveteurs borains arrivèrent en nombre pour sauver les mineurs prisonniers du fond avant d’être victimes, à leur tour, d’un autre coup de grisou le 17 mai. Celui-ci déclencha un violent incendie mais n’arrêta pas les sauveteurs survivants qui retrouveront dix mineurs dont neuf vivants. Le bilan final fut de 57 morts et 17 blessés.

Alors que 32 cadavres sont toujours au fond, il fut décidé de noyer le puits dans le but de maîtriser l’incendie. Le charbonnage de Lambrechies ne fut plus exploité par la suite.

Ses trois terrils sont toujours visibles et accessibles à proximité.




Le charbonnage et le terril de Sauwartan (Petit Dour)

Si ce site est intégré dans ce chapitre, c’est essentiellement parce qu’il se trouve inclus dans la Forêt de Colfontaine et se retrouve dès lors souvent visité lors d’agréables balades.


Unique châssis à molette en béton armé de la région, construit en 1928 par l’architecte Crombez (Wasmes), son exploitation prit fin le 6 Octobre 1938.



Le terril du VII-VIII (Hornu)

Ce terril sert actuellement de base pour un club-école de parapente et offre une vue remarquable à 360°.


Ce terril, un des plus importants du Borinage, fut exploité pour son taux de matières récupérables en résidus de houille, susceptibles d’être brûlés par les centrales. Un chantier est ouvert en mars 1984 par la firme Ryan-Europe : 900.000 tonnes de houille sont récupérées en six ou sept années. Les matières des vieux terrils sont triées : le « bon » charbon était stocké en tas à quelques centaines de mètres de la ligne à voie unique Mons-Pâturages-St Ghislain. Les trains complets de résidus de houille partaient journellement pour la centrale électrique de Ruien (fermée en 2013 et démantelée en 2017).







Archives du Centre Culturel de Colfontaine.

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PATRIMOINE CULTUREL DE COLFONTAINE par le Centre culturel de Colfontaine.

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