Les dangers de la mine.
- Centre culturel de Colfontaine

- 11 sept.
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Le grisou, le danger principal : le grisou est un gaz méthane incolore et inodore mais hautement explosif au contact d'une étincelle.
L'explosion peut également enflammer les poussières de charbon en suspension dans l'air et provoquer de graves incendies.
Pour détecter le gaz, différents moyens étaient utilisés : la lampe à feu, les canaris.
Les poches d'eau : Au fond de la mine, l'eau ruisselle de partout. Les premières machines à vapeur ont été mises au point pour actionner des pompes. Dans les couches aquifères, un coup de pic mal placé suffit à ouvrir une poche d'eau et un torrent d'eau se déverse dans les galeries.
C'est d'abord le coup d'eau au 10 de Grisoeul qui se produisit vers 1885 qui m'a marqué. Sur un groupe de six personnes une femme resta une semaine au fond cherchant dans l'obscurité une issue. L'un d'eux était devenu fou et donna beaucoup de difficultés à ses camarades qui ne voulurent pas l'abandonner.
Il y eu des coups de grisou dans toutes les mines, mais celui de l'agrappe en 1871 et de la Boule en 1887 furent particulièrement cruels. A la Boule, il y eut 113 victimes dont 52 de Pâturages. Je vois encore la grande fosse creusée le long du mur du cimetière qui a été, depuis lors, transformée en pelouse d'honneur.
Achille Delattre

Anto Carte..Pieta. (1918)
Les grandes catastrophes de la région
17 avril 1879 : L'Agrappe à Frameries – 121 victimes
4 mars 1887 : La Boule – 113 victimes
11 mars 1892 : Anderlues – 160 morts
26 avril 1901 : Le Buisson – 19 morts
19 janvier 1908 : Le Couchant de Flénu – 10 victimes
15 avril 1927 : Le Levant de Mons – 26 morts
3 avril 1930 : Ouest de Mons – 15 morts
15/17 mai 1934 : Fief de Lambrechies à Pâturages : 57 morts
1er octobre 1936 : Grand trait de l'Agrappe : 30 morts
13 janvier 1953 : Marcasse – 24 morts
1956 : Bois du Cazier à Marcinelle – 263 victimes
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