Rue César De Paepe : Pâturages
César De Paepe. Né à Ostende le 12 juillet 1841 et décédé à l’âge de 49 ans.« Médecin des pauvres », grand militant de la protection sociale et théoricien brillant de l’émancipation ouvrière, César De Paepe est une figure historique du mouvement socialiste. (...)
Le 28 septembre 1864, il participe à Londres à la création, avec Karl Marx, de l’Association Internationale des Travailleurs. Sa conviction est que l’action politique et syndicale est la meilleure voie pour améliorer le sort des ouvriers. Il devient ainsi le véritable théoricien du socialisme réformiste. (...)
Peu à peu, sa santé va s’altérer mais il participe néanmoins et fort activement, en 1885, à la création du Parti Ouvrier Belge, l’ancêtre du PS. (...) JEAN REBUFFAT
Rue A. Debacker : Pâturages
Anciennement rue Percée. (Albert Debacker est né et a vécu à la rue Percée).
Albert Debacker (1895-1957) était avocat nommé bâtonnier en 1956. Il fut prisonnier de guerre à Tremslau près de la frontière polonaise de 1940 à 1942 puis à Fichbeck de 1942 à 1945 avant d'être libéré à Lubeck.
DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 41
Rue Gustave Defnet : Pâturages
Gustave Defnet (1858-1904) était un journaliste namurois. Il travailla pour "Le Peuple", un quotidien syndicaliste socialiste bruxellois qui avait à l'origine son siège social et son imprimerie rue des Sables à Bruxelles.
De nombreuses personnalités belges travaillèrent un temps pour ce journal, notamment Léon Delsinne, Arthur Haulot (en qualité de journaliste), Jean Volders (fondateur du Parti ouvrier belge et rédacteur en chef du journal), Arsène Vaillant, Louis Bertrand, Arthur Wauters en qualité de directeur politique) et César de Paepe.
Egalement membre fondateur et secrétaire général du Parti ouvrier belge en 1889, il fut élu conseiller communal en 1890, puis échevin des Finances et des Travaux publics.
Archives du Centre culturel de Colfontaine
Rue des Frères Defuisseaux : Pâturages
Alfred Defuisseaux, né à Mons le 9 décembre 1843 et décédé à l’âge de 57 ans, est entré dans l’histoire comme « l’avocat des ouvriers », et plus particulièrement des mineurs borains. Toute sa vie, il s’est battu contre les inégalités sociales et pour une véritable reconnaissance de la classe ouvrière. Il a été, notamment, l’un des grands artisans du suffrage universel.
Bien qu’issu d’une famille bourgeoise, Alfred Defuisseaux se révolte contre les conditions de vie terriblement dures de la classe ouvrière. Après des études d’ingénieur, il devient Docteur en Droit, ce qui lui permet de s’inscrire au barreau de Mons en 1886.
Alfred Defuisseaux veut éveiller les consciences du prolétariat et multiplie les publications dans divers journaux progressistes. Auteur du Catéchisme du Peuple, il s’efforce d’expliquer par des mots simples les théories socialistes. Il veut faire prendre conscience aux ouvriers de la nécessité de la lutte et de l’organisation. La conquête du suffrage universel est l’étape indispensable qui doit permettre aux travailleurs d’améliorer leur sort : conquérir les pensions ouvrières, les soins de santé accessibles, l’école obligatoire et gratuite, les congés payés…
Cette propagande vaut à Alfred Defuisseaux plusieurs condamnations et il est même obligé de se réfugier en France. Cet exil ne l’empêche pas de poursuivre son action dans le Borinage. Prônant la conquête immédiate du suffrage universel, il opte pour la grève générale mais à l’époque, le Parti Ouvrier Belge (POB) veut d’abord organiser le monde ouvrier. En désaccord avec la stratégie, il fonde en 1887 le Parti Socialiste Républicain.
Recueillant le soutien de la grande majorité des ouvriers borains, les thèses de Defuisseaux s’imposent dans le Borinage où de nombreuses grèves éclatent. En décembre 1888, les mineurs rassemblés en congrès à Châtelet, décident la grève générale, réclamant le suffrage universel et des réformes dans les charbonnages.
Les socialistes se réunifient autour du POB, qui mène lui aussi une vigoureuse campagne en faveur du suffrage universel. La forte communauté minière du Borinage ne cessera plus d’accorder sa confiance au Parti.
Les élections d’octobre 1894 expédient de nombreux socialistes à la Chambre, dont Alfred Defuisseaux élu Député de Mons.
A la fin de sa vie, fatigué par les épreuves et rongé par la maladie, il se retire aux portes de Mons, au lieu dit « Le Petit Nimy ». C’est là qu’il meurt à l’âge de 57 ans. Les ouvriers borains, reconnaissants, lui font des funérailles émouvantes.
Archives du Centre culturel de Colfontaine
Rue A. Delattre : Pâturages
Anciennement : rue de la Digue.
Voir aussi onglet " 2. Les hommes célèbres : Achille Delattre"
Actuelle digue qui faisait office de retenue pour le bassin de refroidissement de la centrale électrique.
Actuellement étang de pêche "La carpe d'or".
Achille Delattre, né à Pâturages le 24 août 1879 et décédé à l’âge de 84 ans.
Grand leader syndical, ancien Ministre et Président du Parti Ouvrier Belge, l’ancêtre du PS, Achille Delattre incarne la résistance contre les injustices et l’émancipation de la classe ouvrière en Belgique.
Durant toute sa carrière au niveau national, il reste fidèle à sa commune de Pâturages, dont il sera tour à tour conseiller, échevin et bourgmestre.
Archives du Centre culturel de Colfontaine
Cavée Philippe Denis : Wasmes
La commune compte trois calvaires, le plus connu est celui situé en haut de la Cavée Philippe Denis.
DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 92.
Rue A. Descamps : Pâturages
Voir aussi onglet " 2. Les hommes célèbres : Arthur Descamps"
Jusqu’à la moitié du XXe siècle, cette rue s’appelait rue Dry ou rue du Ry ( titre de cours d’eau en Belgique, synonyme de ruisseau, aussi écrit « ri »).
Elle sera alors rebaptisée du nom du célèbre ténor pâturageois.
DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 40.
Rue des Deux Montagnes : Pâturages
Photographe : Pol Bohems
Rue C. Dieu : Wasmes
Anciennement rue Clémence.
DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 104.
Sentier des Douaires : Wasmes
Douaires : biens assignés en usufruit, terres de noble appartenance « léguées » en usufruit à l’Eglise.
Dans nos noms de lieux, le toponyme douaires a le sens de Terre dont le revenu va au curé.
Ce Champ-des-Douaires était rattaché aux possessions de l'église de Notre-Dame de Wasmes.
Sur le Plan Popp (1860), on relève déjà la dénomination, mal orthographiée, de Le Douaire, tenant au Chemin du Quesnoy à Quaregnon, à d'autres propriétaires et traversé par la Piessente de Messe.
En 1921, le Sentier des Douaires n'était qu'une rue dans un état lamentable, surtout au plus fort de l'hiver ou par temps de pluie où il devenait impraticable.
Le Champ-des-Douaires a fait place aujourd'hui à l'Avenue de la Liberté et à la Rue G. Jenart, tracées et bâties vers 1930.
Photographe : Pol Bohems
DUMORTIER, G - Histoire de Wasmes le village du dragon. Wasmes, Ed modernes, 1958, pp. 33-34.
Sentier de Dour : Wasmes
Photographe : Pol Bohems
Rue du Dragon : Wasmes
Chapelle Sainte-Bernadette encore active il y a 25 ans se situe en haut de la rue du Dragon.
Lors de l'incendie de l'Eglise Notre-Dame en 1956, lors de la reconstruction du bâtiment, cette chapelle était l'église d'appoint pour les enterrements et cultes.
Par contre, les grandes cérémonies tels que mariages, communions se faisaient sous chapiteau qui se à la rue Schweitzer.
En 1921, il s'agissait encore d'un chemin de terre qui faisait le tourment d'une quantité de personnes mais les travaux effectués sous le maïorat d'Hector Fauvieau ont permis d'en faire une rue avec des égouts reliés aux caves pour leur prendre les eaux et avec tous les agréments d'usage.
En 1933, on procède encore à la construction d'un mur afin de retenir les terres. Celles-ci s'affaissaient notamment lors des grandes averses, occasionnant régulièrement les inondations du bas de la rue.chemin de terre qui faisait le tourment d'une quantité de personnes mais les travaux effectués sous le maïorat d'Hector Fauvieau ont permis d'en faire une rue avec des égouts.
C'est encore dans cette rue que passait pendant de nombreuses années, Le Grand Prix Pino Cerami, une course cycliste. A l'origine, elle avait lieu lors de la Ducasse de Wasmuël.
Pied du Tierne du Dragon. Chapelle Sainte-Bernadette située
dans rue du Tierne du Dragon.
Photo: Pol Bohems
Archives du Centre culturel de Colfontaine
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