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  • Photo du rédacteurCentre culturel de Colfontaine

M.

Dernière mise à jour : 26 mai 2020

Rue B. Malon : Pâturages

Benoit Malon (1841 - 1893) Militant ouvrier, communard, journaliste et écrivain, il est aussi membre de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT).

Député socialiste révolutionnaire, il démissionna avec Victor Hugo et d’autres députés républicains pour protester contre la cession de l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne. Il fut le fondateur de la « Revue socialiste ». Ses œuvres littéraires sont à orientation politique « Manuel d’Economie sociale », « Le Socialisme intégral » (dans lequel il prône la création d’un Ministère de l’Assurance sociale), « Précis historique, théorique et pratique du Socialisme »,…


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue de Marcasse : Wasmes




Cette rue doit son nom au Charbonnage du même nom qui a vu la fin de son exploitation en 1954. Les travailleurs du site furent durement touchés lors de la catastrophe du 13 janvier 1953, un lourd tribut payé au grisou (mémorial et chapelle Ste Barbe). Le terril de Marcasse, aussi appelé Terril de Saint Antoine Escouffiaulx abrite de nombreuses espèces d’animaux (oiseaux, rongeurs et autre carnassier) et est un terrain favorable à l’éclosion d’essences végétales d’origines diverses.

Nous nous sommes essayés à diverses explications concernant le nom « Marcasse »:

Il faut tout d’abord savoir que la toponymie des terrils provient de :

Patronymes à 32%

Lieux-dits à 26%

Noms de végétaux ou minéraux à 2%

Noms d’animaux à 2%

Particularités de site à 2%

Noms de Saints à 1%

Patronyme : Marcasse nom ancien surtout répertorié dans l’Est de la France

Lieux-dits : aussi « Saint Antoine – Escouffiaux », Saint Antoine est le saint soutenant les causes perdues (Noms de saints) ; escouffiaulx lui viendrait du verbe borain escouffier : balayer, secouer, retirer la poussière ; lorsque l’on sait que la « Marcasse » désigne un petit morceau, une poussière,… Un rapprochement est possible !

Noms de composantes minérales : la marcassite est une pyrite (roche métallique composée de sulfure de fer), divers gisements sont répertoriés en Belgique et dans le département du Haut Rhin (France).

Noms d’animaux : en référence au marcassin (petit du sanglier), dont la mère est appelée laie ; ce mot désigne en langage « charbonnier » une petite veine (de charbon) encastrée. Cette explication rejoint aussi la toponymie attribuée par « particularités de site ».

Il est également à noter que le terme marcasse (origines : Grande Bretagne) désigne aussi un chasseur de rats au chien ou au furet.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue D. Maroille : Pâturages

Désiré Maroille est un homme politique, né le 23 novembre 1862 à Frameries (Hainaut) et mort le 12 juillet 1919 à Heer-Agimont (Province de Namur).

Figure historique du Borinage, ce Framerisois incarne véritablement l’engagement ouvrier et la détermination socialiste à sortir le peuple de la misère. Débutant comme modeste vendeur du journal Le Peuple, il a gravi les échelons de la politique pour faire partie de la toute première vague de députés socialistes, en 1894. Son nom est associé pour toujours à l’une des plus grandes victoires socialistes : le suffrage universel.

Dès son adolescence, Désiré Maroille accomplit un énorme travail politique de terrain et il ne craint pas d’affronter l’hostilité de la bourgeoisie, ce qui lui vaudra un procès dont il sortira grandi.

En compagnie d’Alfred Defuisseaux, il crée des journaux de combat dont il est l’éditeur-responsable et auxquels il collabore activement. Successivement, La Liberté, Le Combat, La Bataille, Le Cri du Peuple, En avant pour le suffrage universel ou encore La République sont publiés.

Il édite aussi de nombreuses brochures de propagande qui sont tirées à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et répandues dans tout le Borinage.

Elles y entretiennent la fièvre sacrée du socialisme et contribuent à de grandes avancées, tel le Projet de pensions ouvrières, auquel le nom de Maroille est désormais attaché.

Aux élections de 1890, Désiré Maroille est élu Conseiller communal de Frameries. Réélu en 1896, il devient Premier échevin faisant fonction de Bourgmestre.

Le combat pour le suffrage universel continue de le mobiliser. Ainsi, il se dépense pour assurer la réussite de la manifestation du 10 août 1890 à Bruxelles, à l’issue de laquelle une foule de travailleurs, réunis au parc de Saint-Gilles, prêtèrent serment de « n’avoir ni trêve ni repos avant d’avoir conquis le suffrage universel ». Un premier pas est franchi en 1893 avec l’établissement du vote plural, qui permet de voter non plus seulement en fonction de sa fortune personnelle, mais de critères tels que le niveau de formation ou la composition de famille.

Le 14 octobre 1894, Désiré Maroille, en compagnie notamment des frères Defuisseaux, est élu à la Chambre des Représentants. Cette victoire est remportée grâce à la réforme électorale qui donne enfin le droit de vote aux citoyens, sans distinction de revenus.


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Rue de Maubeuge : Wasmes


Il s'agit depuis longtemps d'une artère fort connue à la ronde et peut-être l'accès le plus direct vers la ville française de Maubeuge.

Le Terrage de Sainte-Croix appartenait à l'Abbé de Sainte-Croix, de Maubeuge. Faut-il y voir l'appellation de la Rue de Maubeuge qui traversait ce terrage ?

En 1839, le Charbonnage de Bonne Espérance remblaya la Rue de Maubeuge.


Il faut encore noter qu'il y avait un bassin de natation appelé Le Phare, dont le bâtiment est encore visible, et qui était autrefois une ancienne malterie.








Archives du Centre culturel de Colfontaine



Chemin des Mésanges


Ce chemin longe la Forêt de Colfontaine vers Eugies.

En patois borain : « mazingue » ; mésange à longue queue = « manche d’alène », par analogie avec l’outil des mineurs : lle pic ou « rivelaine » (à confirmer)


« Lorsqu’un enfant demandait à sa mère : « Man, qu’est-ce qu’on va minjé pou déner ? », il arrivait souvent que la mère excédée, répondit : « Des côkifuches et des manches d’alène » (Pierre Ruelle) ;ce qu’on pourrait (très) librement traduire par « tu verras bien dans ton assiette »


Photographe : Pol Bohems

Archives de Jean-Claude Tant.

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Chemin de Messe : Wasmes


C'est le Chemin qu'empruntaient les habitants de Résignies pour se rendre à l'autel de Wasmes, l'Eglise Notre-Dame, alors seul lieu de culte catholique de l’entité. En 1921, il s'agissait encore d'un chemin de terre qui faisait le tourment d'une quantité de personnes mais les travaux effectués sous le maïorat d'Hector Fauvieau ont permis d'en faire une rue avec des égouts.


Photographe : Pol Bohems

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Rue L. Michel : Pâturages

Louise Michel, née en 1830 à Vroncourt-la-Côte, Haute Marne et morte en 1905 à Marseilles, alias « Enjolras », est une institutrice, militante anarchiste, frac-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire.

Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une activité littéraire, pédagogique, politique et activiste importante et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860.

En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. Capturée en mai, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.

Elle demeure aujourd'hui une figure révolutionnaire et anarchiste.


http://vangoghborinage.canalblog.com/albums/paturages___photos_recentes_/photos/83423891-paturages___rue_louise_michel___terril_de_la_boule.html



Rue de la Montagne au Soufre : Pâturages

On peut, ici, trouver un rapport direct avec la rue des carrières qui doit son nom aux carrières de grès, anciennement exploitées...

Il est donc possible que les lieux aient autrefois abrité la réserve de soufre destinée à l’exploitation des carrières.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Place Mosselman : Pâturages

La famille Mosselman est une famille d'industriels, banquiers et mécènes franco-belges.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Mosselman



Rue du Moulin : Wasmes


Ce bâtiment situé à la rue du Moulin est un reliquat d'une station de pompage de l'El Wasmes pour alimenter le charbonnage du Grand Buisson (rue Wilson)

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