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V.

Photo du rédacteur: Centre culturel de ColfontaineCentre culturel de Colfontaine

Dernière mise à jour : 13 févr. 2019

Rue des Vallées : Pâturages


Pâturages s’élève sur les versants des ruisseaux du Cœur, de Colfontaine et de Liernes. Ces petits cours d’eau divisent la localité en trois vallées et donnent à la partie nord un aspect accidenté. La partie sud, formant le prolongement du plateau d’Eugies et de Sars-la-Bruyère, est comprise entre les vallées formées par les ruisseaux du Cœur et de Colfontaine. Depuis quelques années un vignoble s'est implanté dans les environs immédiats.


Photographe : Pol Bohems

Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue Vincent Van Gogh : Wasmes.

Anciennement rue à Charettes dite Chasse Géron. Pour situer le passage de Vincent Van Gogh à Wasmes, il faut souligner le phénomène protestant. Aux origines, ce sont des ouvriers mineurs qui se laissent convaincre par des camarades protestants originaires de Dour et ensuite de Pâturages. Les nouveaux convertis de Wasmes s’insèrent d’abord à la communauté réformée de Pâturages avant de se constituer en communauté indépendante, suivis par les protestants de Petit-Wasmes (c. 1878). Le hasard fait qu’un évangéliste frais émoulu de l’école de formation du pasteur de Jonge séjourne à Pâturages chez un colporteur du nom de Théodore Vander Haeghen, c’est Vincent Van Gogh, bientôt engagé pour une période d’essai de 6 mois… Le jeune évangéliste subit durement le choc de la misère des houilleurs borains. Il s’adonne à sa tâche d’une manière nouvelle, vivant comme eux, parmi eux. Pour venir en aide à ces âmes, Vincent descend dans la mine, ramène chez lui un mineur blessé, le soigne. On dit qu’il va jusqu’à se noircir la figure et les mains pour montrer aux mineurs qu’il est bien un des leurs. Ce style nouveau va choquer en ces années 1878-1879 et le mandat de Vincent ne sera pas renouvelé. Le rapport du synode constate certes que Van Gogh déploie auprès des malades et des blessés un dévouement et un esprit de sacrifice dont il fournit maintes preuves en leur consacrant ses veilles et en se dépouillant pour eux de la meilleure partie de ses vêtements et de son linge, mais il regrette… le manque de parole indispensable au prêche. Vincent se sent incompris, marginalisé, il se sent impuissant face à l’ampleur de la tâche, le manque de moyens, son essor évangélique est brisé. Son père paye sa pension chez une famille protestante, les Denis, et lui envoie un peu d’argent avec lequel il achète des bibles qu’il offre aussi bien à des connaissances qu’à d’illustres inconnus. Alors le père de Vincent vient à Wasmes pour mettre fin à ces dépenses qu’il juge stupides et puériles.

AUDIN, A. et CAMBIER, Ch. De Fénelon à Bosquétia… Bruxelles, L. Musin, 1978, p. 308-309.


Rue du Docteur Van Hasselt


1852 – 1938. Durant 50 années, il est médecin des charbonnages et se préoccupe du sort des mineurs. Rédacteur en chef des “Annales médico-chirurgicales du Hainaut », il entre, en 1887, en politique et fonde le “Journal du Borinage”. Auteur wallon, appartenant au mouvement naturaliste, il reste toute sa vie un amoureux passionné de son terroir borain. Il aimait d'ailleurs s'appeler El leû dou Pasturâje, le « loup » étant l'animal-symbole de Pâturages. El leû dou Pasturâje est le titre d'un des seize contes du recueil que Raveline publie en 1913. Il plonge le lecteur dans un milieu bien sympathique, celui des Borains d'il y a plus d'un siècle avec leurs coutumes, leurs croyances, leurs superstitions, leur folklore et leur rude mode de vie. Sa littérature est écrite dans un parler riche et savoureux, le patois borain : une œuvre, un trésor pour le philologue…


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue et zoning des Vanneaux : Wasmes

Explication du terme « Wagnaux » : signifie vanneaux en dialecte borain. Le vanneau est un oiseau échassier à dos vert sombre et ventre blanc que l’on trouve un peu partout en Europe et plus largement dans l’hémisphère nord. Les vanneaux se rassemblent en hiver en énormes groupes, de préférence sur des terrains ouverts de terres arables. Ils nichent à même le sol et se nourrissent de coléoptères, mouches, araignées, lombrics, graines de pins et d’herbacées… La proximité de vastes terrains leur fournissait, autrefois sans doute, un lieu de rassemblement idéal ou d’habitat privilégié… [...] Ce nom, les Waniaux, fut donné plus tard (1784) à une compagnie charbonnière qui par la suite (1828) fit place elle-même à la puissante " société des charbonnage d'Hornu-et-Wasmes". [...]

G.Dumortier Histoire de Wasmes le village du dragon., 1958. I. Les temps anciens p.32



Rue Vieille Carrière : Pâturages


Photographe : Pol Bohems



Rue du Vieux Temple : Pâturages


Photographe : Pol Bohems



Rue Villa Romaine : Warquignies- Pâturages

Appelée erronément Rue du Camp romain suite à des découvertes effectuées au XVIe ou XVIIe siècle … On rencontre, à plusieurs reprises dans l’entité, des témoignages d’un passé lié à l’Antiquité romaine. Dès 1866, divers vestiges sont découverts à proximité de l’actuel Grand Bouillon d’En Haut : pièces de monnaie, aqueduc en poterie et deux pierres meulières. En 1876, toujours à proximité du même terril, des ouvriers terrassiers mettent à jour des groupes de vases et amphores provenant de sépultures, une étude ultérieure montrera qu’il s’agissait d’un cimetière. D’autres vestiges exhumés ensuite témoignent de la présence d’une villa romaine (exploitation agricole) dévolue à un vétéran de l’armée romain. Outre les vestiges architecturaux, corps de villa, diverses dépendances ainsi qu’une petite ceinture de terre arable dévolue aux colons et aux serfs, des poteries, parures et accessoires de toilette, cruches, plats, … furent également mis à jour. Ces trésors ont été confiés aux Musées Royaux d’Archéologie et d’Histoire du Cinquantenaire de Bruxelles. On peut également noter la présence d’une autre villa distante de 1600 mètres (une dolique, mesure itinéraire romaine), la villa du Champs des Sars, contemporaine de celle-ci (+/- 90 après JC).

Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue J. Volders : Wasmes.

Anciennement rue Malin. Jean VOLDERS. Né à Bruxelles, le 8 octobre 1855 et décédé à l’âge de 40 ans. Né dans le quartier des Marolles à Bruxelles, Jean Volders est le deuxième enfant d’un menuisier. En 1883, il s’affilie à l’Association générale ouvrière qui revendique des réformes démocratiques en faveur des ouvriers manuels. Devenu porte-parole des ouvriers bruxellois, il entre au journal Le National Belge pour défendre les idées socialistes et républicaines. Auteur du célèbre Manifeste Républicain, il fait partie des fondateurs du Parti Ouvrier Belge (POB), ancêtre de l’actuel Parti Socialiste. Il joue un rôle essentiel dans le choix du nom du nouveau parti. En décembre 1885, Jean Volders et Louis Bertrand unissent leurs énergies et fondent le journal Le Peuple. Particulièrement productif, Volders va écrire plus de 1.200 éditoriaux en à peine huit ans. Les conceptions de Volders auront donc une réelle influence sur les mentalités ouvrières de la fin du XIXe siècle et sur le jeune POB. Jean Volders multiplie ses activités : au sein de la coopérative de la Maison du Peuple qu’il administre, lors des meetings à travers le pays, dans les syndicats bruxellois, etc. Il mène évidemment le combat pour le suffrage universel et préside la grande manifestation de Saint-Gilles le 10 août 1890, qui voit les militants socialistes prononcer le serment en faveur du suffrage universel. Volders joue aussi un rôle international. En 1889, il est délégué au Congrès de l’Internationale Socialiste à Paris, où il se veut médiateur entre les marxistes et les « possibilistes ». Il préside le Congrès international de Bruxelles en août 1891 et se prononce pour l’exclusion des anarchistes. A partir de 1893, la maladie l’affaiblit. Il doit être interné et meurt en mai 1896. Les ouvriers de Bruxelles ne l’ont pas oublié et lui offrent des funérailles grandioses.

file:///C:/Users/CCCOLFONTAINE/Downloads/Biographies%20PS.pdf



Rue Voltaire : Pâturages

Écrivain français, né le 21 novembre 1694 ; son père est notaire et conseiller du roi ; sa mère meurt alors qu’il est âgé de sept ans. Il est placé chez les jésuites du collège Louis-le-Grand (ancien collège de Clermont), puis fait des études à la faculté de droit de Paris. À partir de 1715, il fréquente les milieux libertins et les salons littéraires, compose des écrits satiriques qui le conduisent à la Bastille. En prison, il rédige Œdipe (1717). (...)


Voltaire, l’un des philosophes des Lumières les plus importants, a connu une vie mouvementée marquée par l’engagement au service de la liberté. Travailleur infatigable et prolixe, il laisse une œuvre considérable et très variée qui touche à tous les domaines, renouvelle le genre historique et donne au conte ses lettres de noblesse. (...)





http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Fran%C3%A7ois_Marie_Arouet_dit_Voltaire/149270#JMjHjjO6SLz2d6RM.99

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